Une Brasserie – Une bière – Une étiquette

Une Brasserie

Une brasserie rochelaise artisanale, familiale et biologique.

Une bière

Une gamme composée de trois bières, déclinées en petites et grandes bouteilles.

La blonde : La BLONDE est dotée d’un corps légèrement malté aux notes de miel et de caramel ainsi que d’une amertume franche.

Elle est savoureuse, fruitée et gourmande. C’est une bière de soif au haut pouvoir houblonné qui ravira vos papilles.

L’ambrée : L’ambrée est unique de par son goût de céréales torréfiées faisant ressortir des saveurs de malt, de croûte de pain grillé et de miel.

L’assemblage des houblons Nugget et Styrian Golding lui apporte un profil épicé, résineux et floral. Elle contentera les gourmands.

La IPA : L’IPA est une bière puissante exprimant son amertume et ses notes d’agrumes, d’épices, de fleurs et de résine. Cette bière amère tire son profil des houblons nugget et Target, et saura plaire aux amateurs de saveurs houblonnées.

Une étiquette

L’étiquette est l’occasion de raconter une histoire pour que le dessin devienne récit.

La gamme A Rebours – une bière qui remonte le temps :

  • La Blonde : Le temps de la jeunesse.

La jeunesse c’est le temps du sentiment d’invulnérabilité, une forme d’insolence d’une existence qui affronte le monde et prétend le tordre par la simple volonté. C’est aussi l’âge de la naïveté, une douce insouciance, rêveuse. C’est enfin l’âge des premiers amours, des corps sur lesquels le temps glisse sans trouver d’accroche.

La jeunesse c’est le récit du temps qui passe, qui coule doucement, s’enfuit et ne se remonte jamais.

Le miroir de la brasserie : l’âge intrépide de la naissance d’une entreprise, des premiers pas hasardeux, à la force des convictions et des bonnes intentions.

  • L’ambrée : Le temps de la maturité.

La maturité, l’âge adulte, celui qui est synonyme de responsabilités. Face aux défis du monde, il vient un moment où l’on finit par accepter la loi d’airain qui nous murmure que nous sommes éphémères, de passage et que le temps, justement le temps de la jeunesse intrépide est terminé. Les premières marques du temps apparaissent au détour d’une ride ou d’un cheveu grisonnant.

C’est l’âge où l’on se retrousse les manches et l’on bâtit, d’abord parce qu’il devient impératif de vivre ici et maintenant, puisque nous ne sommes pas éternels. Mais aussi pour laisser un héritage, une trace qui dépassera notre fragile existence, peut-être, en fondant une famille.

Le miroir de la brasserie : Une entreprise s’inscrit peu à peu dans la durée, qui prend aussi un peu d’ampleur, modestement. Il faut travailler dur, se retrousser les manches et œuvrer à stabiliser les départs enthousiasmant. Là encore, c’est l’âge de la raison, celui des choix qui commencent à s’inscrire dans le temps long.

  • L’IPA : Le temps des légendes.

Une légende : celle de l’Idian Pale Ale, dont on n’est pas bien certain qu’elle soit véridique… Je vous la livre tout de même : des marins britanniques qui chargeraient les tonneaux de bières dans les cales des bateaux en direction des colonies des Indes et y ajouteraient du houblon pour une meilleure conservation. Ainsi nait donc une légende, entre le vraisemblable et la fiction. Une fiction plausible ou une plausible fiction… Derrière un récit se bâtit une réalité, presque une mode : la bière se fera désormais avec le houblon comme fer de lance. Le houblon dans tous ses états : soit en amertume, soit en arôme. Trempé dans sa méthode traditionnelle pendant l’ébullition ou juste après (à chaud), voir pendant la fermentation (à froid).

L’humanité est faite de récits mythiques, dont la véracité importe peu dans le fond. Les légendes transportent, elles font rêver et en ce sens sont capables de porter les foules, de bâtir des empires, des civilisations mêmes. Les grands récits sont religieux, ils ont traversé les âges, sont millénaires pour la plupart et sont notre héritage, qu’on les approuve ou les réprouve, ils sont constitutifs de ce que nous sommes.